Effectivement, parfois, j'aurai voulu être un ampli, un haut parleur qui fait rêver dans les profondeurs. et puis, ce désir réapparaît encore dans le coin à droite dans la dernière chambre de l'expo du LABO en MAAC. Installation de Séverine Day, elle s'estompe aux yeux du passager par un rideau noir, où le projecteur opposé, crache sur un espèce d’écran en verre rond et mat dévoile les images qui proviennent verticalement. dans la dissimulation du baffle. provoquant la vision de la structure interne de l'ampli en tant que projecteur.
Une commode noire sans le haut-parleur en carton d'origine est transformée vers l'écran. Une autre manière d'introduire des ondes sonores ou des ondes lumineuses.
On peut frôler la pellicule *infiniment*, mais on ne peut pas diluer l’impression sensorielle.
Aussi bien au niveau du contenu qu'au niveau de sérendipité du matériel traité organiquement, ou pire, mathématiquement ("pixelise me"1). est ce que ce éloquent?
hiatus (pause)
dans l'ensemble, ce qui demeure, c'est l’émulsion brûlée, tel un fusible qui obscurcit la lisière du détails.
fondu au blanc, au silence.
tags: #La dérive #La sérendipité